Shades

Peu Importe

Mercredi 25 septembre 2013 à 18:53

Je m'éveillai.
Silence oppressant.
Brûlures sous mes peaux.
Griffures superficielles.

Ici, dans un ciel inerte et caillé,
Un soleil humide, fantasque girouette,
Se liquéfie au-dessus d'un paysage dynamité.
Et, par-delà un halo dansant, traîne de fumée,
Courent dans le firmament, des nuées d'argents.

Elles soulèvent, dans leur folle chevauchée,
Une vaporeuse pluie ressuscitée,
Impalpable mélancolie d'un ailleurs 
Peuplé d'oiseaux sans plumes.

Et vers quoi s'en vont-elles ?
Et, sous  mes pieds glacés,
S’étend un tapis de frondaisons rouillées,
Duvets d'étoiles éteintes et cendres de neige
Au cœur d'une nature inflexible,
Bercée d'une onde bleue
Qui me ressemble.

 

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